Au dernier « recensement » des psychothérapies actuelles, on en dénombrerait près de 400 à travers le monde.  Cette diversité qui témoigne du dynamisme de la psychothérapie reflète également un éclectisme qui peut désorienter le consultant. Les principales méthodes sont regroupées au sein de quatre grands courants de psychothérapie :

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Les psychothérapies d’orientation psychanalytique et psycho-dynamique

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Courant initié par les découvertes et les écrits de Sigmund Freud il y a plus d'un siècle.  Selon le thérapeute du courant psychanalytique, la personnalité se forme surtout à travers les expériences de l'enfance, particulièrement le refoulement dans l'inconscient des expériences trop menaçantes que l'enfant ne peut assumer.

Le but d'une thérapie de ce genre est avant tout la connaissance et la compréhension de ce qui se passe en nous. Le changement personnel ou la disparition du symptôme qui nous a amené en thérapie peuvent survenir comme un cadeau, mais n'ont rien de garanti. Il s'agit plus d'un effet secondaire que d'un but directement visé. 

 

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Les psychothérapies d’orientation comportementale et cognitive (« behavioristes »)

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Ce courant est issu des recherches sur l'apprentissage et le conditionnement à partir des découvertes faites en étudiant les animaux. En examinant les humains à partir de ces processus, on en est venu à croire que les problèmes et les symptômes psychiques pouvaient être considérés comme des apprentissages problématiques qu'il était possible de remplacer par de nouveaux apprentissages plus appropriés. Au début, on s'appuyait sur une forme de conditionnement systématique pour faire disparaître les symptômes. Maintenant, les processus intellectuels sont beaucoup plus impliqués dans la recherche des solutions. C'est pourquoi on parle de plus en plus des approches cognitives-behaviorales au lieu de parler de behavioristes. 

 

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Les psychothérapies humanistes à orientation « expérientielle » 

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Aux environs de 1960, une "troisième force" dont l'accent principal porte sur le développement du potentiel humain. Refusant de considérer la personne comme déterminée par ses expériences passées,  la liberté de choix du client est au centre de la démarche, tout comme sa capacité de connaître ses besoins véritables et de les satisfaire. 

La psychothérapie humaniste vise donc un changement en profondeur qui affecte l'ensemble de la vie de la personne. Les résultats touchent habituellement la façon de vivre elle-męme, dans toutes les situations de la vie quotidienne. L'accent est toujours mis sur l'expérience vécue présentement plutôt que sur les expériences passées. 

 

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Les psychothérapies d’orientation systémique

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Née à Palo Alto, en Californie, la thérapie brève a aujourd'hui un peu plus d'un demi-siècle. Dans cette approche innovante,  la personne y est envisagée comme étant en relation avec les autres dans différents « systèmes » et l’apparition d’un symptôme est considérée comme la manifestation d’un déséquilibre du système lui-même et analysé en conséquence.

 

Pour Milton Erickson, l’inconscient est un « grand réservoir de ressources »  qui contrebalance les limites du conscient. Le travail thérapeutique consiste donc à révéler les ressources de l’inconscient du patient ; pour cela, il s'agit de contourner les défenses du « conscient ». C'est là qu'intervient notamment l’hypnose.

 

La vision nous éclaire sur « comment nous interagissons ici et maintenant » dans la relation avec, pour, contre, malgré et grâce à ceux qui nous entourent.

 

L'objectif d'une thérapie brève est de changer ce qui arrive à la personne qui consulte, l’accompagnant au plus près de ce qu’elle ressent, de ses valeurs, afin de soulager sa souffrance aussi vite que possible.

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Dès lors, cet outil s'avère indiqué pour les phobies, l'anxiété, les addictions, les affections et troubles de relation personnels (couple, deuil, famille, dépression, alimentation...) et professionnels.

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